Joel CHENAL : « Je ne serai pas vraiment prêt pour Sölden »

« Je ne serai pas vraiment prêt pour Sölden »



Quatrième, l’an passé, du géant de Sölden, Joël Chenal sera, cette saison encore, fidèle au rendez-vous autrichien.
Un passage obligé pour le skieur de la Rosière qui s’estime cependant pas assez au point dans sa préparation pour espérer, d’entrée, grimper sur le podium.

Vous avez connu une saison 2005 difficile. Qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Oui, c’est sûr. Mais, je ne sais pas ce qui n’a pas marché. C’est un ensemble de petites choses. J’ai bien commencé la saison et puis, ensuite, j’ai fait quelques petits résultats dans les 10 mais j’ai été inconstant, je suis beaucoup sorti. Je pense que j’ai eu de petits soucis techniques et, par la suite, la confiance qui s’est dégradée.


Comment abordez-vous l’hiver qui s’annonce ?
Avec plus d’envie et un peu plus de calme par rapport au début de saison. Je sais que, pour Sölden, je ne serai pas vraiment prêt. Je vais essayer de limiter la casse là-bas et tenter de monter en puissance par la suite, un schéma contraire à ce que je faisais les autres années.

Pour quelles raisons. Avez-vous redémarré l’entraînement tard ? N’êtes-vous pas encore au point avec votre matériel ?
C’est exactement ça. C’est à la fois des questions de technique et de matériel. Pour ce qui est du matériel, je suis en train de trouver ce dont j’ai besoin. Au niveau technique, avec l’arrivée de Severino Bottero à la tête de l’équipe de géant, nous sommes en train de changer notre technique, une technique plus moderne, il faut s’y faire et j’ai un peu de mal à tout mettre en ordre pour l’instant.

Qu’attendez-vous de l’étape de Sölden ?
Sölden, ce sera un bon temps de repère.

« L’idée, c’est de repartir en slalom »

C’est une piste qui vous a souvent réussi par le passé…
Oui, c’est vrai que j’aime bien le contexte et la piste. Ce n’est pas une piste évidente. On verra dans deux semaines.

Vous dites ne pas être prête pour cette échéance, nourrissez-vous, cependant, un quelconque objectif pour cette rentrée ?
Si je suis dans les 10, ce sera bien. Mais, déjà, je voudrais arriver là-bas avec un peu plus de confiance que maintenant. Pour ce qui est de la course en elle-même, c’est autre chose. Si je parviens à me transcender en course, ce sera le principal.

Vous aviez dit, la saison dernière, vouloir vous remettre au slalom. Peut-on espérer vous voir, cette année, au départ d’une étape de la Coupe du monde ?
Oui, l’idée, c’est de repartir en slalom. J’en ai fait pas mal cet automne à l’entraînement et j’avais de bonnes sensations. Maintenant, il va d’abord falloir que je me re-qualifie et l’on sait tous qu’il y a beaucoup de concurrence pour les Coupes du monde en slalom. Les places sont chères. Je verrai ça peut-être au mois de janvier lorsque l’on n’aura pas beaucoup de géants au calendrier. Si je peux faire des slaloms Coupe du monde ce serait bien.

Le point culminant de la saison sera les Jeux Olympiques de Turin. Quels objectifs vous êtes vous fixés ?
En ce qui concerne la préparation, je pense m’être plus préparé pour les Jeux. Mais il est vrai que la Coupe du monde reste aussi un objectif. Il ne faudra pas tout mettre dans le même panier au même moment. Il va me falloir, non pas choisir, mais me préparer plus en fonction des Jeux un peu plus tard.