L'Italie reste ferme sur les règles antidopages
Agence France-Presse
Le gouvernement italien a refusé mercredi d'assouplir ses lois antidopages, très strictes, pendant les jeux Olympiques d'hiver de Turin-2006 (10-26 fevrier), malgré les pressions du Comité international olympique (CIO) et de l'Agence mondiale antidopage (AMA).
"Le Parlement n'entend pas changer ses lois.
Nous n'avons pas vraiment le temps d'amender notre législation, et c'est ce que je ferai savoir à Silvio Berlusconi (le Premier ministre italien, ndlr)", a expliqué Mario Pescante, sous-secrétaire d'Etat aux Sports et superviseur des Jeux d'hiver.
Pour Fiorello Cortiano, membre du parti des Verts, le CIO "aurait dû faire connaître ses inquiétudes plus tôt".
Selon les règlements du CIO, un sportif convaincu de dopage encourt une disqualification ou des sanctions sportives.
La loi italienne considère, elle, le dopage comme un crime, passible de peines pouvant aller jusqu'à trois ans de prison.
Le CIO et l'AMA craignent donc l'incarcération d'athlètes convaincus de dopage pendant les jeux Olympiques d'hiver de 2006.